Place Gengis Khan à Ulaanbaatar

Place centrale d’Ulaanbaatar, la place Gengis Khan est un véritable lieu de vie pour les Mongol de la capitale, son nom initiale de place Sukhbaatar, vient du héros de la révolution Damdin Sukhbaatarde pour la Mongolie pour son implication  dans l’indépendance du pays vis à vis de la Chine.

Les mots prononcés par ce dernier lors de l’indépendance son inscrit sur une statue à son effigie sur la place. «Si nous, l’ensemble du peuple, nous nous unissons dans un effort commun et dans une volonté commune, il n’y aura rien au monde que nous ne pouvons réaliser, que nous ne pouvons apprendre ou que nous pouvons omettre de faire“.

Utilisé pour des cérémonies et des rassemblements, la place est le théâtre de concert de rock et de rassemblement divers, notamment depuis sa rénovation en 2006 à l’occasion des 800 ans de la création de l’empire Mongol.

La place abrite le parlement Mongol, construit à l’image d’une yourte, face au sud, se trouve également un mausolée contenant les dépouilles de Sukhbaatar et de Choibalsan. Au nord de la place vous trouvez le ministère de la culture.

De la place vous pouvez voir la tour Blue Sky qui est le plus building de la Mongolie avec ses 25 étages et ses 105 mètres de haut, à l’intérieur se trouve un hotel de luxe, des bureaux, des restaurants ainsi que des appartements. L’Hotel représente la Mongolie Moderne.

Conseil : L’été vous pouvez louer un tandem sur la place pour en faire le tour.

 

 

Musée d’histoire de la Mongolie

Ouvert en 1991, présentant l’histoire de la préhistoire à nos jours, le musée d’histoire nationale possède d’importantes collections d’art nomade sacré, d’artisanat et d’objets de la vie quotidienne et d’autres plus techniques, utilisé dans l’élevage par exemple et donne un très bon aperçu de l’histoire de la Mongolie. Parmi les 15000 pièces du musée, on peut notamment voir des tapis et objets en soie datant de l’époque des Huns, ainsi que des bottes de cuir appartenant aux soldats de la mongolie.

Le premier étage est consacré à l’histoire ancienne, avec une belle collection de pétroglyphes, de stèles de cervidés et des expositions des sites funéraires xiongnus et ouighours.

Le deuxième étage vous pouvez voir des vêtements, objets, bijoux, des différentes ethnies mongoles. Une galerie est notamment consacrée à l’exposition des costumes traditionnels, chapeaux et bijoux des différentes ethnies mongoles.

Le troisième étage est consacré à Gengis Khan et des hordes mongoles. La collection comprend la correspondance entre le pape IV et Guytik Khaan, écrite en latin et en persan, datée de 1246, et portant la signature du Khaan. On y voit également une exposition sur la culture traditionnelle mongole avec, entre autres, une yourte meublée, des outils relatifs à l’agriculture traditionnelle et à la vie domestique ainsi que des instruments de musique.

Il y a également exposés des objets bouddhistes, y compris la controversée corne de Ganlin, réalisée à partir d’un os de cuisse humain, et utilisée par les moines-chef pour appeler et exorciser les mauvais esprits.

Toutes les galeries ont des légendes satisfaisantes en anglais, sauf pour la galerie sur l’ère soviétique ou la compréhension de la langue locale est nécéssaire pour comprendre les détails de cette période mais cela ne vous gênera pas pour comprendre les enjeux de cette ère.

 

Statue équestre de Gengis khan

La statue équestre de Gengis Khan fut érigée en 2008, pour l’occasion des 800 ans de l’empire mongol, et en l’honneur de son fondateur, Gengis Khan. Cette statue géante en acier de 250 tonnes et de 40 mètres de haut, la plus haute statue équestre du monde, elle se situe à 54 km d’Oulan Bator, sur les berges de la rivière Tuul, au lieu-dit de Tsonjin Boldog.

Sur place vous pouvez aussi découvrir un musée qui retrace l’âge de bronze et l’histoire du peuple Mongol pendant cette période, à découvrir également l’histoire sur les découvertes archéologiques du pays.

Monastère Gandantegchinlin

Le Monastère de Gandan,  est un monastère bouddhiste de style tibétain (s’inspirant du Palais du Dalaï-lama à  Lhassa). Son nom d’origine tibétaine peut être traduit par « la Grande place de la Joie complète ».il contient une statue de Megjid-Janraiseg (Bouddha sous sa forme Avalokiteshvara) de 26,5 mètres de haut. Elle a été restaurée en 1996 grâce à des dons d’or venus du Népal et du Japon. Ornée d’or et de pierres précieuses, elle pèse plus de 20 tonnes et est recouverte de 100 kilos de vêtements de soie.

Dans les années 1930, le régime communiste de Mongolie, sous la direction d’Horloogiyn Choybalsan et la pression insistante de Staline, détruit plus de 700 monastères et fait massacrer plus de 10 000 moines bouddhistes. Toutefois, le monastère de Gandantegchinlin échappa à la destruction. Il est fermé en 1938 mais ouvre à nouveau en 1944 et est autorisé à continuer à fonctionner comme monastère bouddhique, en effectif réduit, et prend le nom de monastère de Gandan (ou Ganden) en hommage à la religion et la culture mongoles traditionnelles.

Aujourd’hui ce monastère est le centre religieux buddiste en Mongolie et les écoles de religieuses se trouvent autour du monastère.

Monastère de Tövkhön

Le Monastère de Tövkhön se situe à une altitude de 2312 mètres, au sommet de la montagne sacrée Shireet Ulaan.  Entouré de roches et de forêts de mélèzes, il domine la vallée de l’Orkhon.

Le monastère fut construit en 1651 par le jeune Zanabazar   alors âgé de 14 ans. Zanabazar, qui était un sculpteur doué, ainsi qu’un peintre et musicien, utilisa pendant plus de 30 ans le monastère, à l’origine appelé Bayasgalant Aglag Oron, « Pays de solitude heureuse », pour sa retraite personnelle.

Une cellule lui était réservée dans laquelle il venait se recueillir. C’est dans cette petite cellule de pierre qu’il aurait composé l’alphabet Soyombo, ainsi que plusieurs de ses œuvres les plus célèbres.

Les chutes de l’Orkhon

Les Chutes de l’Orkhon sont en réalité les chutes de la rivière Ulaan Tsutgalan. La rivière se déverse dans un canyon spectaculaire formé suite à un tremblement de terre et une éruption volcanique il y a plus de 20 000 ans, formant une cascade de 20 mètres de haut et 10 mètres de large.

Le site est enchanteur par le contraste entre la blancheur de l’écume et la roche noire qui forme les parois du canyon. En descendant le long de ces parois jusqu’au pied de la chute, vous découvrirez les arbres et les fleurs qui profitent de l’abondance de l’eau pour se développer.

Depuis le campement des familles environnantes, elles constituent une idéale excursion de quelques heures, que ce soit pour une randonnée le long de la rivière ou une chevauchée dans les steppes.

Le rocher de Taïkhar

Le rocher de Taïkhar se trouve à 22 km au nord-ouest de Tsetserleg, sur le territoire du village d’Ikh Tamir, au sud de la rivière Khoïd Tamir. C’est un gros rocher de granit de 20 mètres de haut, couvert d’environ 150 inscriptions en différentes langues et de diverses époques (écritures runique, sogd, ouïghour, mongole, nangiad, tibétaine). La plus ancienne est l’écriture runique, datant de la période turque des VIème et VIIIème siècles. Un ovoo se trouve à son sommet. Malheureusement, plusieurs années de graffitis ont eu raison des inscriptions, qui ne sont désormais plus guère visibles. Le gouvernement l’a pris sous sa protection en 1994.

Légendes

L’une des légendes attachées au rocher de Taïkhar raconte que Bukhbilegt, un guerrier géant, jeta ce rocher au sol sur un serpent qui sortait de terre, ce qui expliquerait son étrange présence à cet endroit.

Une autre légende locale raconte que ce rocher symbolise l’amour de deux amants malheureux. L’amour de Tamir, une jeune fille de la région, et de Taïkhar, aurait été empêché par le seigneur local, qui souhaitait épouser la belle Tamir. Cette dernière s’est enfuie dans la direction de la rivière. Son amant s’est posté le long du cours d’eau pour attendre son retour. L’attente étant interminable, il a fini par se transformer en un rocher, campé pour l’éternité le long de la rivière sans jamais pouvoir la rejoindre.

Il est également dit que ceux qui arriveront à lancer une pierre au sommet deviendront riches.

Uush Shakhlag

Montagne du centre de la Mongolie Uush Shakhlag vous surprendra par sa hauteur au milieu des plaines du pays.

Des randonnées autour sont possible dans les beaux jours.

“Ulaan Tsokhio” vallée de Shuranga

Le rocher de Shuranga, 28 m de longueur. se trouve a 100km au nord ouest de Arvaikheer, sur le territoire du village d’Uyanga, la rivière Shuranga. On peut voir les quelques inscriptions anciennes sur le rocher, mais c’est tellement abimées par toutes les conditions climatiques. Les locaux disent que, si on arrive jeter un caillou au desus ce rocher, les souhaits seraient réalises, ca apporterait la richesse. Les voyageurs s’arrêtent ici pour essayer de jeter un caillou.

Parc naturel de Dariganga

Le Parc naturel de Dariganga a été créé en 2004 afin de protéger plusieurs sites naturels dont le lac Ganga, les dune de sable Moltsog els et le volcan éteint Altan Ovoo.

Le lac Ganga

Ganga est un lac d’eau douce se situant à 12 km du sum de Dariganga, province de Sükhbaatar. Les vents ont porté ici les sables du désert qui entourèrent l’eau provenant de 21 sources dont celle de Dagshin pour former le lac. Il a une superficie de 4 km² et son nom signifie éternel. Les lieux bénéficient d’un micro-climat qui persiste ici suite à la rencontre de la steppe et du désert. Des espèces d’oiseaux rares, inscrites dans le livre Rouge mongol, comme la grue cendrée, le cygne et l’oie sauvage y séjournent chaque été par milliers. Il est d’ailleurs réputé pour avoir accueilli plus de 1000 cygnes migrateurs en même temps. Au nord-est du lac Ganga, la source “Orgikh” a un eau limpide et froide. Elle jaillit de 50 mètres de profondeur au milieu des sables. Les Mongols disent que plus l’on crie fort, plus l’eau de la source jaillit.

Les volcans éteints de dariganga

A l’est des dunes de sable de Moltsog els, à proximité du village de Dariganga, le volcan éteint Altan ovoo, également appelé Dari ovoo, s’élève à 1354 mètres d’altitude. Il est objet d’un culte de la part des Dariganga (ethnie mongole) vivant dans la région. L’ovoo qui se situe au sommet est d’ailleurs interdit aux femmes. En 1913, par un décret du Bogdo gegeen, cette montagne est devenu sacrée. Depuis son sommet, en regardant en direction du sud-est on aperçoit le volcan Shiliin Bogd qui s’élève à 1777 mètres d’altitude, ainsi que, au sud-ouest, plusieurs autres cratères.

À la frontière des sum de Dariganga et de Naran, sur le versant occidental du volcan Buyan Dulaan, recouvert d’une riche végétation en raison de son ancienne activité, une grotte s’est creusée à 1752 mètres d’altitude. Pour y pénétrer, il faut ramper sur 20 m avant de pouvoir se redresser. Au centre, une dizaine de personnes peuvent se tenir debout.